Collections extra-européennes

Elles regroupent près de mille pièces issues des cinq continents. Avec la rénovation du musée des Beaux-Arts de Dijon, une part de ce fonds sortira des réserves pour dialoguer avec les œuvres européennes et inviter à des découvertes inédites.

 

 

Les collections de "l'ailleurs" :

les objets extra-européens au musée des Beaux-Arts

Céramiques et verres islamiques, armes et coffrets orientaux, ivoires anciens d'Afrique, objets usuels et masques cérémoniels africains, porcelaines chinoises, japonaises, et grès coréens, cabinets de laque du Japon, sculptures tibétaines et indiennes, céramiques précolombiennes...     S'il ne peut prétendre donner un aperçu étendu des cultures qui ont livré ces objets, cet ensemble varié révèle l'histoire du goût occidental qui a amené de telles pièces à être parfois produites pour les Européens ou à être acquises par les collectionneurs et le musée. 

 

Les provenances de ces collections témoignent d'une « curiosité de l'ailleurs » qui a évolué au fil du temps. Certains objets rares appartenaient au trésor de l'abbaye de Cîteaux (pyxides siculo-arabes) en vertu de leur lien supposé avec les duchesses de Bourgogne, d'autres faisaient partie au XVIIIe siècle des exotica (ivoires d'Afrique) du cabinet du collectionneur dijonnais Jehannin de Chamblanc. Au XIXe et XXe siècles, artistes (Anthelme Trimolet), amateurs (collections Grangier, Dard, Dubois) et voyageurs (comtesse d'Armandy) font preuve d'éclectisme dans leur recherche d'objets islamiques ou extrême-orientaux, accompagnant ainsi le remarquable élargissement géographique des sources d'inspiration des artistes européens.

 

 

Salière

 

Anonyme sapi-portugais

Ivoire

15e siècle (4ème quart) / 16e siècle (1er quart)

Afrique

G 471

 

© Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay

Masque humain

 

Anonyme camerounais

Bois

Cameroun

DG 76-684

 

© Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay

Cabinet

 

Anonyme japonais

Bois laqué

17e siècle

Japon

3550-6

 

© Musée des Beaux-Arts de Dijon/François Jay