Dans le transept de l'église Saint-Étienne sont exposés les moulages de quelques-unes des principales œuvres du sculpteur dijonnais François Rude (Dijon, 1784 - Paris, 1855).
Commandé par l'État
Le moulage du Départ des Volontaires de 1792, communément appelé La Marseillaise, a été réalisé en 1938 par l'État, qui craignait alors que l'Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris ne soit détruit pendant la guerre.
Commandés par le musée de Dijon
Les autres moulages ont été commandés par le musée de Dijon entre 1887 et 1910 pour étudier et valoriser l'œuvre de François Rude. Ils permettent ainsi de mieux connaître des sculptures disséminées un peu partout en France et en Belgique. C'est ainsi que l'on peut voir se côtoyer les statues de Mercure rattachant sa talonnière (1834, musée du Louvre, Paris), de Jeanne d'Arc écoutant ses voix (1852, musée du Louvre, Paris), de Gaspard Monge (1848, place Monge, Beaune), du Maréchal Ney (1852, place de l'Observatoire, Paris) et la très belle Tête du Christ crucifié (1852, église Saint-Vincent-de-Paul, Paris).
Des œuvres plus originales
Les œuvres les plus originales sont l'Effigie funéraire de Godefroy Cavaignac (1845-1847, tombe du Cimetière Montmartre, Paris) et le célèbre Napoléon s'éveillant à l'Immortalité (1847) du Parc Noisot de Fixin. Deux frises racontent l'épisode de Méléagre chassant le sanglier de Calydon (1823) et La Légende d'Achille (1825). Ces deux derniers moulages peuvent être considérés comme des originaux, car les œuvres initiales, qui ornaient le château de Tervueren en Belgique, ont été détruites par un incendie en 1879.
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