Histoire de l'Eglise Saint-Etienne et du musée Rude

Le musée Rude occupe le transept et le chœur de l'église Saint-Étienne, lieu chargé d'histoire. Il abrite les moulages des œuvres monumentales du sculpteur dijonnais François Rude (Dijon, 1784 - Paris, 1855).

 

 

Histoire du lieu

Au Ve siècle, à la suite du saccage de Langres, siège épiscopal, Dijon accueille un groupe cathédral, dont l'église Saint-Étienne établie sur les fondations du rempart gallo-romain.

Au XIIe siècle, Saint-Étienne devient une abbaye, importante et riche, qui suit la règle de Saint-Augustin. L'église sera plusieurs fois reconstruite au cours des siècles.

Après avoir été un temps cathédrale (entre 1731 et 1789), l'église Saint-Étienne est désaffectée en 1792. Halle aux blés, puis bâtiment municipal, elle abrite la Bourse de Commerce (1896), devenue Chambre de Commerce et d'Industrie jusqu'en 2008.

En 2009, l'édifice devient la Nef, regroupant le pôle documentaire, la conservation, le service des publics, l'administration du musée des beaux-arts, la Société des Amis des Musées de Dijon ainsi que la bibliothèque municipale de prêt adultes du centre-ville.

 

Histoire du musée

Le musée Rude est aménagé en 1947 pour accueillir le moulage du Départ des Volontaires de 1792, communément appelé La Marseillaise, célèbre sculpture réalisée par François Rude sur le pied droit de l'Arc de Triomphe de l'Etoile (Paris). Le haut-relief est rapidement rejoint par d'autres moulages conservés au musée des Beaux-Arts, les œuvres originales de François Rude demeurant exposées dans ce dernier.

Dans le chœur de l'église Saint-Étienne, vous pourrez également découvrir les fondations du chœur de l'église du XIe siècle, l'élévation du XVe siècle, ainsi qu'un important morceau du mur du castrum, sur lequel l'édifice a été construit.