Histoire et architecture

L'histoire du palais des ducs et des États de Bourgogne remonte à la première enceinte de Dijon, construite au IIIe siècle. Au cœur de la capitale bourguignonne, il fut la résidence des ducs jusqu'en 1477, puis la demeure du roi et des gouverneurs qui le représentaient dans la province. S'y ajoutèrent, à partir de 1681, les assemblées des États de Bourgogne, les bureaux des élus, puis en 1787 l'Ecole de Dessin et son musée.  

 

Une visite aux multiples intérêts

La visite du musée allie à la découverte de ses collections, l'intérêt de bâtiments et de décors historiques, témoignages essentiels sur l’art et l’histoire de la Bourgogne. Ainsi au fil de la visite vous découvrirez des espaces renovés correspondants à la première ainsi qu'à la seconde tranche du musée ainsi que les espaces historiques en cours de renovation.

 

Les espaces rénovés

Les espaces historiques qui correspondent à la première tranche de la rénovation du musée, initiée en 2008 et inaugurée en 2013 :

  • la grande salle de l'hôtel de Philippe le Bon vers 1450, où sont présentés depuis 1827 les tombeaux des ducs de Bourgogne, 
  • la galerie de Bellegarde, édifiée en 1614 par le duc de Bellegarde, gouverneur de Bourgogne.
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  • Les espaces historiques qui correspondent à la seconde tranche de la rénovation du musée, initiée en 2016 et inaugurée en 2019 : 
  • les cuisines ducales, exceptionnel exemple de cuisines civiles édifiées par Philippe le Bon vers 1430, avec leurs six grandes cheminées,

    la tour de Bar, construite par Philippe le Hardi vers 1365, dont 3 salles : au rez-de-chaussée, salle du chapitre de la Sainte-Chapelle ; au 1er étage, pièce résidentielle avec larges fenêtres et cheminée sculptée et au 2e étage, pièce résidentielle où fut retenu prisonnier le roi René d'Anjou, duc de Bar, de 1431 à 1436,

    la salle des Statues et le salon Condé, dans l'aile édifiée par Charles-Joseph Le Jolivet entre 1782 et 1787, ont été décorées par les élèves de l'École de Dessin sous la direction de François Devosge. Le plafond de la salle des Statues, La Glorification de la Bourgogne, est une adaptation par Pierre-Paul Prud'hon du Triomphe de la Divine Providence au palais Barberini à Rome, par Pierre de Cortone. Les boiseries sont de Jérôme Marlet. C'est dans ces salles qu'était déjà installé le musée lors de son ouverture au public en 1799.